Monday, November 26, 2007

Top 10 : Le seul et unique

Quoi? Un autre top X des meilleures tounes/bands/riffs/solos/etc.?!? Et oui, pourquoi pas! Top 10 de mes meilleures tounes métal. Mais cette fois-ci, ce sera différent... un peu.

Pourquoi différent? Les critères de sélection seront clairs et consistants, demeurant néanmoins tout à fait subjectifs, bien sûr.

Pourquoi je trippe sur la musique? Qu'est-ce qui vient me chercher dans le métal? Qu'est-ce qui fait d'une toune qu'elle vaille la peine d'être écoutée régulièrement semaine après semaine, année après année? Pourquoi je vais encore vibrer au son de ces classiques métal à 70 ans?

3 choses :

1. Une ambiance. Une pièce doit créer une atmosphère particulière, mettre l'auditeur dans un état d'esprit bien unique pour devenir un de ces classiques. C'est cette faculté de créer un monde, des images colorées, des personnages, des lieux. Cette espèce de qualité abstraite qui fait qu'on se sent pénétrer à l'intérieur de la toune, peu importe si on est dans un autobus bondé ou bien seul dans son salon. C'est aussi de raconter une histoire en musique, et possiblement en paroles, avec une progression, un build-up, des sommets d'intensité. C'est une harmonie entre les instruments, la fameuse synergie où il devient difficile et superflu d'essayer d'écouter chaque instrument séparément. L'ambiance est ce qui rassemble une chanson, qui en fait un tout. Rien de pire qu'un solo écoeurant gaché par une toune vide de sens, rapiécée par petits bouts. Rien de mieux qu'un solo qui vient mettre la cerise sur le sundae d'une toune bien ficelée.

2. Une charge émotive. Ne pas confondre avec l'ambiance. Cette qualité est purement subjective, particulièrement difficile à décrire. C'est le je-ne-sais-quoi qui vient te chercher en dedans, qui te fait te retourner quelques secondes pour cacher le début de larmes (souvent de joie) qui se forment dans l'oeil. Le feeling d'orgasme musical qui t'envahit. Le besoin de chanter par-dessus la toune, de crier, de se crisper.

3. Un riff (les puristes écriront rift, dla marde), idéalement plusieurs. Le riff est à la base du métal. Un bon riff fera d'une bonne toune une toune mémorable (e.g. Gardens of the Sinner de Gamma Ray). Un bon riff à la fois aide à créer une ambiance et à induire une émotion. Un bon riff introduit et accompagne un bon solo. Un bon riff te reste dans la tête, te fait trasher, sauter partout.


Je me suis aussi imposé une restriction de 1 toune par groupe.

Alors sans plus tarder, le top 10 des meilleures tounes selon les trois critères qui précèdent.


10. The Four Horsemen - Metallica Version originale sur Kill 'em All

Ambiance : 8.5/10 Émotions : 7/10 Riffs : 10/10


9. The Ballad - Testament Version originale sur Practice What you Preach

Ambiance : 9/10 Émotions : 8/10 Riffs : 9/10


8. Victim of Changes - Judas Priest Version live sur Unleashed in the East

Ambiance : 9/10 Émotions : 8/10 Riffs : 9.5/10


7. Majesty - Blind Guardian Version live sur Tokyo Tales

Ambiance : 9.5/10 Émotions : 9/10 Riffs : 9.5/10


6. Phantom of the Opera - Iron Maiden Version originale sur Iron Maiden

Ambiance : 9.5/10 Émotions : 9/10 Riffs : 10/10


5. Heal Me - Gamma Ray Version originale sur Insanity and Genius

Ambiance : 10/10 Émotions : 10/10 Riffs : 9/10


4. Tornado of Souls - Megadeth V.O. sur Rust in Peace

Ambiance : 9.5/10 Émotions : 9.5/10 Riffs : 9.5/10


3. Eternal World - Crimson Glory (sérieusement...) Version originale sur Transcendence

Ambiance : 10/10 Émotions : 8/10 Riffs : 10/10


2. Advent - Opeth Version originale sur Morningrise

Ambiance : 10/10 Émotions : 9/10 Riffs : 10/10


1. Dante's Inferno - Iced Earth Version live sur Alive in Athens.

Ambiance : 10/10 Émotions : 10/10 Riffs : 10/10 - Une note parfaite à tous points de vue. La toune parfaite, ma préférée à vie!


Si vous avez quelques heures de libres, je suggère fortement vous procurer chacune de ces tounes et de les écouter back-to-back. Une expérience orgasmique mémorable!



**Quelques oubliées qui n'ont pas fait la cut : Pantera (The Sleep, Cemetary Gates), Metallica (Creeping Death, The Call of Ktulu, Ride the Lightning), Megadeth (Hangar 18), Iced Earth (When the Night Falls, A Question of Heaven - de très proche, Electric Funeral sur Melancoly EP), Judas Priest (Beyond the Realms of Death, Turbo Lover live sur Rising in the East, The Sentinel live sur Priest Live!), Black Sabbath (War Pigs, Heaven and Hell), Iron Maiden (hmm, toutes, mais sécialement Heaven Can Wait, 22 Acacia Avenue, Powerslave, Seventh Son of a Seventh Son), Blind Guardian (Ashes to Ashes, Lost in a Twilight Hall, Valhalla - sacré Kai!), Dream Theater (Blind Faith, The Spirit Carries on - de très près!), Dissection (Retribution, Thorns of Crimson Death) ainsi que plusieurs autres bien sûr.


P.S.

Si vous êtes en total désaccord avec mes choix, tant mieux! Commentez votre désaccord sans gêne, j'ai bien envie de voir les différences parmi les vrais MetalHeads!

Friday, November 16, 2007

Sauvons NOS montagnes


Martin Masse sur le blogue du QL dénonce avec justesse les propriétaires de stations de ski du Québec qui étalent leurs pleurnichages dans le journal, s'indignant du fait que les banques leur offrent des conditions de prêt inhumaines et réclamant (quoi d'autre?) une intervention de gouvernement.

J'aimerais ajouter quelques points.

Une station de ski est une entreprise extrêmement risquée à la base : des coûts fixes exhorbitants jumelés à une activité saisonnière entraînent un seuil de rentabilité particulièrement élevé. Il est bien certain qu'une baisse importante de la clientèle fera encore plus mal à ce genre d'entreprises. Pas étonnant donc que les stations de ski réunies n'aient enregistré un profit que d'un million l'an dernier

Par définition, une entreprise risquée a plus de difficulté à attirer des créditeurs, et leurs taux d'intérêt ainsi que leurs conditions d'emprunt sont moins avantageux que pour d'autres entreprises moins risquées. C'est pourquoi ce type d'entreprise a généralement un taux d'endettement faible et a plus recours à la vente d'actions (publiques ou privées) pour se financer.

Doit-on comprendre que les investisseurs abandonnent les stations de ski? J'imagine que ce doit être le cas pour que leurs gestionnaires cherchent à contracter des prêts à gauche et à droite... Et ce ne serait pas du tout surprenant étant donné leur piètre performance!

Est-il possible que et les créditeurs, et les investisseurs se trompent au sujet des centres de ski? Le marché est-il si dysfonctionnel que de bonnes opportunités de rendement soient négligées par tous? Vraisemblablement le risque est beaucoup trop élevé et le rendement beaucoup trop faible pour que les stations de ski soient des investissements intéressants.

Conclusion : les stations de ski devront malheureusement jouer la carte de l'apport à la culture/indentité québécoise, de la sauvegarde des emplois ou des services essentiels pour convaincre le gouvernement de leur prêter des sommes qu'ils ne méritent pas. Et malheureusement aussi, ça va probablement fonctionner.

SOS Orford vient de prendre un tout autre sens...

Saturday, June 16, 2007

Et vous, êtes-vous reconnaissants?


Demeurant maintenant dans la région d'Ottawa, aussi connue sous l'appellation “fourmillière à fonctionnaires”, je peux enfin rendre justice à ces merveilleux serviteurs publiques que sont les fonctionnaires fédéraux. En effet, étant originaire de Québec, royaume incontesté du fonctionnaire provincial, je n'étais point au courant qu'un formidable cri du coeur était lancé chaque année par mes concitoyens pour remercier ces derniers.

La Semaine nationale de la fonction publique - qui se déroule en ce moment en passant : profitez-en pour adopter un fonctionnaire - se veut donc “une occasion de souligner le professionnalisme, l'esprit d'initiative et les efforts dont font preuve les fonctionnaires pour fournir aux Canadiens et Canadiennes des services qui contribuent à faire de notre société un endroit où il fait bon vivre.” C'est tellement touchant que j'en ai la larme à l'oeil!

Bien sûr, nos fonctionnaires sont spéciaux. Pas question pour eux de faire comme tous les autres groupes, beaucoup moins importants pour la société canadienne tels les infirmières, les bénévoles, les secrétaires ou même les météorologues, qui se donnent une bonne tape dans le dos une fois par année. Non Monseigneur. Pour s'assurer “que cette semaine continuera de jouer un rôle de premier plan pour assurer que la fonction publique du Canada conserve sa haute réputation à l'échelle internationale” et pour souligner que “les femmes et les hommes qui composent la fonction publique sont l’une des ressources les plus précieuses du Canada”, nos amis, c'est leur travail après tout, se sont fait passer une loi. Rien de plus naturel; tant qu'à être fonctionnaires, soyons-le jusqu'au bout!

Vraiment, vous la méritez votre semaine chers amis. Les quelques dizaines de milliers de dollars que cette fête peut coûter aux contribuables pâlit en comparaison des milliards que vos services plus qu'essentiels générent pour l'économie canadienne. Et c'est sans compter votre contribution inestimable au tissu social du plus meilleur pays au monde.

Moi en tout cas, je vous lève mon chapeau. Sans vous, on serait vraiment un autre pays...

Wednesday, June 13, 2007

Citation du jour


Bon, étant plutôt occupé par mes examens de mi-session, j'ai quelque peu négligé mes lectures quotidiennes depuis une semaine. Disons donc que c'est la citation de la semaine, un honneur d'autant plus grand pour Nathalie Elgrably de l'IEDM qui en est l'auteure. Sans plus tarder, roulements de tambour... :


Un festival n'est qu'un mode de divertissement parmi d'autres. En l'absence de ce genre d'événement, les gens se divertiraient autrement. Ils iraient peut-être davantage au cinéma ou au restaurant. Ainsi, une dépense de 20 $ génère autant de retombées économiques, qu'elle permette de participer à un festival, de voir un film ou de s'offrir un repas. La nature de la dépense détermine quelles industries sont avantagées, mais elle n'affecte en rien l'ampleur de l'activité économique générée. [...]

Quand l'État subventionne les festivals, il prend l'argent des contribuables et permet à une poignée de fonctionnaires de décider à notre place du genre de loisir à encourager. Et comme si tout ceci était insuffisant, nos élus défendent leurs choix en élevant les retombées économiques au rang de faits incontestables alors que ce sont des calculs absurdes fondés sur un concept canularesque. Quelle tristesse!



Quelle tristesse, en effet.


Restant dans le sujet des retombées économiques, je ne peux que suggérer cet article de Gilles Guénette publié dans le QL l'an dernier qui fait en gros le tour de la question. Bonne lecture.

Monday, June 11, 2007

Insanity

When a legendary explosive metal band plays one of the most crowd-blasting song ever in front of one of the craziest audiences in the world... well, this is bound to come up on Youtube sometime.

Warning : this video can provoke some serious urges of jumping around in one's living room and may cause substantial damage to your carelessly stored CD collection. Watch at your own risks.


Thursday, June 7, 2007

Hail the (Free) Trade Minister


David Emerson, the guy who decides what amount of tax you and I have to pay directly and indirectly when purchasing foreign goods, has decided that less was now better than more. You probably won't be surprised when I say that I agree with this idea 120%.

In a speech made in Gatineau yesterday to announce a new trade deal with 4 European countries, Federal Trade Minister Emerson made some interesting comments :

Perhaps [...] those who take an inward, protectionist and parochial approach to globalization [...] [feel] fear - fear of the unknown. Fear Canadians cannot compete. I think they are wrong. Canadians can and must compete with the best in the world.

And not just because our economic interests are at stake. Free and open commerce is also critical to fighting poverty, famine, disease and environmental degradation. That is how prosperity and technology are diffused to where they are needed.


Well, then, why not open the borders to all goods and services, regardless of their origin country? I mean, seriously.

If free and open commerce is critical to so many good things, then shouldn't more freedom of commerce do even more good? " 2+2.

Come on, Dave, a little effort here. 4 countries is a good start. Now let's invite the rest of the gang to the party. They do have a lot of poverty, famine, disease and environmental degradation to fight, after all.

Wednesday, June 6, 2007

Le mot interdit



Au Québec à tout le moins, le mot privatisation est synonyme de bafouement de nos droits de citoyens, soumission à la tyrannie capitaliste, prise en otage de la population, et autres expressions novlanguaises qui font vendre des journaux.

Un vent de changement soufflrait-il sur la belle province, alors que Claude Garcia, dans un texte d'opinion publié dans la Presse, propose de privatiser Hydro-Québec dans le but d'éliminer la dette?

M. Garcia apporte une argumentation convainquante, même pour le lecteur peu enclin aux idées de libre-marché. Pour résumer ses principaux points :

  • La privatisation de l'Hydro entraînerait les prix au niveau du marché, soit environ 4 cents de plus du kw/h que le prix actuellement payé par les Québécois;
  • En fonction de ces prix, la capitalisation boursière de la société serait supérieure à la dette du Québec;
  • L'élimination de la dette. au net de la perte des revenus d'Hydro-Québec, ferait économiser plus de 5 milliards au gouvernement par an, de quoi permettre une baisse des impôts de 33% (!).

Le principal obstacle de ce plan est que pour les 40% et plus de Québécois qui ne paient aucun impôt parce que trop pauvres, une hausse du tarif d'électricité à court terme ne servira qu'à les appauvrir. Essayez-donc de leur dire qu'ils s'enrichiront au fil des années grâce à une économie plus productive dans un environnement moins taxé.

La décision de privatiser Hydro-Québec, tout comme toute autre société d'État, en serait sans aucun doute une excellente à moyen et à long terme. Des services de meilleure qualité, la fin du gaspillage, une vraie compétition avec les autres sources d'énergie comme le gaz naturel, une véritable innovation ne seraient que quelques-uns des nombreux avantages d'un tel geste.

Bravo M. Garcia pour avoir eu le courage d'exprimer une opinion presque hérétique dans cette société québécoise. Si d'autres font de même, peut-être un jour un gouvernement audacieux prendra-t-il le risque de prononcer le mot interdit et de laisser le marché faire son travail.

Sunday, April 22, 2007

One year!


Well, I'm extremely proud to say that I've been a low-carber for one year today. Thank you, thank you.

In this time period, I've lost 40 pounds, 4 inches of waist-line, and a 22 year old curse of chubbiness. Breaking this curse is by far my greatest accomplishment. Losing the weight was easy. Just stick to the plan and stay motivated by the moving scale.

Staying at my new ideal weight is the real deal, as the early excitement has waned and temptations to sway from healthy eating are numerous. But so far I'm hanging in there, helped by the variety and rich taste of natural, healthy, low-carb food.

Cheers to the next year, which will, I'm sure, be as rewarding and pleasurable as the last one has been.

Tuesday, April 17, 2007

Thoughts on Virginia Tragedy


Not mine though, but Pierre Lemieux's, can be found here. This great article summarizes the issue quite well, and brings a refreshing point of view on the misplaced gun control debate. Extract :

In Blacksburg today, the tragic spectacle of tens, if not hundreds, of heavily armed policemen, with at least one armoured vehicle, all powerless to prevent a single gunman from killing and maiming more than 30 people reminds us of a dire fact: it is impossible to be totally protected against madmen, except by turning society into a convent or a jail.


One question needs to be asked, though. What if a student or a professor had been armed today at Virginia Tech? This possibility was very remote since guns are illegal on the Virginia Tech campus, and non-criminals usually try not to become criminals. At Dawson, what if the security guard who, we are told, helped some students flee and was not far from the killer had been armed? In all these tragic events, how many students wished, before dying, that they had a gun?


Those who call for increased gun controls should ask themselves whether their motives are rational or emotional. If they're rational, then the answer is simple : just think about it real hard for a couple of hours and you should deliver yourself from these fallacies.

If it's emotional (and I suspect it is for the vast majority), then simply read over again, and again, the last sentence from the previous extract. I'll restate it here, just in case :

In all these tragic events, how many students wished, before dying, that they had a gun?

I think this says it all.

Friday, April 13, 2007

Alberta in serious need of socialism



This is the province's new Premier, Ed Stelmach's, opinion.

There is a price to prosperity, a substantial price, as you will see, Stelmach said in a speech...

Stelmach said the province is dealing with double-digit growth hikes virtually across the board, leading to job and housing shortages and concerns about quality of life.

We need stable funding for municipalities, for capital projects, and we need to provide for the maintenance of public infrastructure," he said

He noted the province has committed $400 million for water and sewage treatment and affordable housing in Fort McMurray, the centre of Alberta's thundering oilsands economy


Here we go again with the unsustainable growth nonsense. The 2 main reasons why growth may be unsustainable are :
1. a bubble created mainly by inflation and;
2. not letting the market adjust on its own to changing economic conditions.

Clearly, Alberta's growth is more genuine than a mere paper bubble. What's threatening its development are the rigidity of the public infrastructures and of regulation. Even this second point about too much regulation is conceded by the Premier :

A deal will mean less red tape for Alberta business, and faster entry for the workers we need.

Stelmach said they continue to press for recognition of overseas credentials to fill job vacancies.


Why then can't he recognize the first point about rigid infrastructures that do not respond to price incentives? Why is his miracle solution to reduce Alberta's formidable economic growth to the detriment of everybody?

The solution to socialism is simply not more socialism. Sorry Eddy.

Wednesday, March 21, 2007

Global warming alarmists as big a threat as communism



I'm no fan of voting or democracy itself. Politicians are usually nothing more than ambitious individuals willing to promise the majority to do all kinds of bad things to unpopular minorities to be/stay in power.

Vaclav Klaus, President of the Czech Republic, is, until proven otherwise, probably of the same breed as all the others. However, one one topic at least, we share the same opinions. And this topic happens to be critical as well as pervasive in today's "environment" : global warming and its causes and solutions.

Mr. Klaus, described as a "right-wing president, a free-market champion" in an Reuters article today, has this to say on climate change :

Communism has been replaced by the threat of an ambitious environmentalism.

They (developing countries) will not be able to absorb new technological standards required by the anti-greenhouse religion, their products will have difficulty accessing the developed markets, and as a result the gap between them and the developed world will widen,' he wrote.

This ideology preaches earth and nature and under the slogans of their protection – similarly to the old Marxists – wants to replace the free and spontaneous evolution of mankind by a sort of central, now global, planning of the whole world.


No government action can stop the world and nature from changing. Therefore, I disagree with plans such as the Kyoto Protocol or similar initiatives, which set arbitrary targets requiring enormous costs without realistic prospects for the success of these measures.

"

Well, Stephen Harper could find some inspiration there, as his "right-wing, free-market, anti-Kyoto" beliefs seem to have waned somewhat in the last year, pouvoir oblige...

If Mr. Klaus' actions are consistent with his discourse, we can certainly expect Czech Republic to flourish in the next years.

Good for the Czechs, good for all of us. Yeh!

Thursday, February 1, 2007

It was only democracy, but still...



Chavez granted powers to remake Venezuelan society

Lawmakers loyal to Venezuelan President Hugo Chavez approved a law on Wednesday giving him the power to enact sweeping measures by decree, a move critics say is a step toward authoritarianism.

Members of the National Assembly unanimously approved all four articles of the law by a show of hands.

Viva President Hugo Chavez, long live socialism!" assembly president Cilia Flores said as she proclaimed the law approved. "Fatherland, socialism or death. We will prevail!"

The legislation gives the president special powers for 18 months to transform 11 broadly defined areas, including banking reforms, tax, insurance, financial regulations, security and defence.

Geez, they're not shy about dictating in the South. They could have at least tried to make it look like something mild and administrative. You gotta admire the openness...


Sunday, January 28, 2007

Une grenouille dans l'eau bouillante


Une légende urbaine affirme que si l'on plonge une grenouille dans l'eau bouillante, elle bondira instantanément pour fuir, mais que si l'eau est agréablement tiède au début et qu'on la fait chauffer graduellement, la grenouille y demeurera jusqu'à ce qu'elle soit ébouillantée et meure. La grenouille serait en effet incapable de détecter à temps l'augmentation graduelle de la température.

Et bien, on dirait que l'intensité du feu vient d'augmenter quelque peu. La Presse Canadienne, de sa propre initiative bien entendu, nous rappelle aujourd'hui que "la tête a besoin de la protection d'un casque dans une descente sur toboggan." Lien.

En effet, "quelque 2000 enfants sont blessés chaque année dans des chutes en glissade." 

Un agent spécial..., pardon, un "spécialiste des blessures d'enfants, Louis Francescutti, a d'autant plus calculé [...] que ces blessures coûtent probablement davantage à la société que les décès qui résultent des chutes." L'article omet malheureusement de mentionner combien d'enfants meurent chaque année des suites d'un accident de tobogan...

Et que fait-on, donc, quand des parents irresponsables induisent des coûts à la "société" canadienne en ne forcant pas leurs marmots à se casquer?

"Au niveau fédéral, Santé Canada recommande le port du casque pour les enfants dans les sports de glissade. Dans certaines provinces, dont l'Ontario, des voix se sont déjà élevées pour encourager le port du casque, mais jusqu'à maintenant, aucune législation n'a été adoptée en ce sens."

Bon sens, cet article a vraiment réponse à tout! Il poursuit d'ailleurs : "D'un autre côté, plusieurs parents interrogés sur le sujet trouvent la controverse totalement ridicule et croient `être pleinement en mesure de prendre soin de leurs enfants eux-mêmes.`" 

Oups, je crois bien avoir imaginé la dernière partie. Pardonnez- moi, elle ne se trouve pas dans le texte, non.  C'est sans doute que je croyais toujours lire un véritable article provenant d'une agence de presse crédible, et non un message d'intérêt public... 

Quand tous les enfants devront recevoir une formation obligatoire sur le maniement du couteau de cuisine, et qu'un logiciel de contrôle parental du contenu diffusé sur internet sera installé sur chaque ordinateur personnel, "pour la sécurité de nos citoyens les plus vulnérables", le sifflement de la bouilloire ne devrait pas trop tarder.

Thursday, January 25, 2007

Martin Masse (encore) à Télé-Québec


 
Même heure, même poste. Il va y avoir du sport, en effet, alors que M. Masse, accompagné dans son coin "néolibéral" par René Vézina, rédacteur en chef du Journal Les Affaires, sera opposé à la toujours très rationelle Françoise David, ainsi qu'à l'ostracisé Yves Michaud, qui lobbye en faveur du bien-être des actionnaires Québécois (!) .

Le sujet : Faut-il limiter la rémunération des chefs d'entreprise?

À ne pas manquer vendredi le 26 à 19:30

En passant, suis-je le seul à trouver ironique que mademoiselle David, une socialiste accomplie, soit alliée au fondateur du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires sur un tel sujet? Prédiction : M. Michaud risque de s'allier au camp adverse pour contrer les poussées nationalisantes de sa partenaire. Ça promet!