Tuesday, February 19, 2008

Pourquoi je n'aime pas les "grands" restaurants

1. Ca coûte excessivement cher pour une microscopique portion.

2. Je ne comprends pas la moitié des noms sur le menu parce qu'au lieu d'utiliser le mot commun ils choisissent le mot péteux français.

3. L'ambiance est souvent bien trop formelle. On peut même pas faire des jokes de pets!

4. Et, bien sûr, c'est souvent même pas bon.

En lien avec #4, pourquoi est-ce que de grands chefs réussissent à concocter des recettes sans goût? Et bien il semblerait qu'un article JournaldeMontréalien nous apporte un élément de réponse.

Les chefs étant au sommet de l'échelle de culture gastronomique, ils sont bien entendu au courant que le gras est à éviter comme la peste, question de prendre soin des artères de leurs clients. On n'a qu'à penser à Mme DiStasio et son livre de pâtes pour s'en convaincre... *

Quoi de mieux pour santériser un morceau de poulet frit (Kentucky dans l'article) que "d'enrober la viande dans de la chapelure ou dans des chips de maïs écrasés et de la faire cuire au four" au lieu de la faire frire. Après tout, "c'est que la panure est une véritable éponge à gras" explique Thierry Daraize, ancien chef du Ritz-Carlton de Montréal.

D'accord, la friture industrielle est loin d'être une source de matières grasses saine, étant remplie de gras trans. Mais de là à clamer que la panure en elle-même est tout à fait santé en autant qu'elle soit faible en gras, il y a un pas!

Pas étonnant que la bouffe chic de grands restos goûte souvent le carton si les chefs sont ancrés en mode de pensée faible en gras. Le gras est ce qui donne toute sa saveur à la nourriture. Essayez-donc de manger du brie light pour voir, vous m'en donnerez des nouvelles!


* Une rare exception semble être le Loews Le Concorde de Québec qui offre des choix low-carb à ses clients sur son menu. C'est même explicitement mentionné. C'est certain que je vais manger là à mon prochain passage dans la région. Chapeau!



Wednesday, February 6, 2008

Une barrière de moins à l'accès aux soins de santé

Consultation médicale par Internet: Myca persiste et signe
Daphnée Dion-Viens : Consultation médicale par Internet: Myca persiste et signe | Le Soleil | Cyberpresse


Une héroïque entreprise québécoise lancera sous peu un service de consultation médicale virtuelle. EN effet, vous et moi pourront dès ce printemps recevoir des services de notre médecin (actuel ou un nouveau) en ligne grâce aux services de Myca.

À quand le libre marché global dans ce secteur?