Témoignage sur les effets secondaires des statines
Un témoignage absolument renversant se retrouve sur le blogue de Mike Eades aujourd'hui. En fait, il est tellement révélateur et touchant que j'ai pris la liberté de le traduire en français pour que le plus de gens possible puissent en prendre connaissance.
Si vous parlez anglais svp lisez le texte original qui est beaucoup plus authentique, émotif, touchant qu'une traduction peut jamais l'être.
Voici donc le texte.
Je voudrais partager avec vous mon expérience avec les statines [une catégorie de médicaments prescrits pour réduire le taux de cholestérol]. Je m’excuse à l’avance de la longueur de mon témoignage, mais le portrait complet des conséquences de la simple prescription de cette pilule miracle nécessite une attention aux détails dans ce cas.
Ma vie fut chamboulée lors d’un examen de routine chez le médecin.
Mon résumé médical : Je suis à l’époque un homme de 56 ans, sédentaire (travail en informatique), libido normale, provenant du sud des Etats-Unis, plutôt relax comme personne. Je mesure 6 pieds, pesais
Mais, UN test révèle que mon niveau de triglycérides est élevé, à 287 [mg/dl]. Mon cholestérol total est 149, HDL 37, LDL 55, glucose 89.
Mon médecin me prescrit du Vytorin 20 mg . Résultat : Triglycérides 175, cholestérol total monte à 214, HDL 40, LDL descend à 139.
Ensuite, Vytorin 40mg. Résultat : Triglycérides 199, total 144, HDL 40, LDL 64.
Puis Crestor (une statine différente) 10mg. Résultat : Triglycérides 98, total 141, HDL 45, LDL 76, glucose 103.
Je mentionne à mon médecin que ma libido et mon niveau d’énergie ont baissé. Celui-ci me suggère de faire de l’exercice. Je commence donc à prendre des marches rapides de 2 1/2 miles tous les matins, activité que je maintiens toujours aujourd’hui depuis neuf mois. .
Les pertes d’énergie et de libido s’accentuent. Mon médecin me prescrit du Effexor XR 75mg (je prends toujours Crestor 10 mg).
Je me plains de nervosité anormale et de fatigue continue. Ma dose d’Effexor est augmentée à 150 mg et mon médecin me prescrit du Benztropine 1mg, Lorazepam 2mg (je prends toujours Crestor 10 mg).
Je ne perçois aucun changement. Dose d’Effexor augmentée à 225mg, Benztropine 2mg, Lorazepam 4mg (je prends toujours Crestor 10 mg).
Je commence à avoir de la douleur aux muscles et articulations. On rajoute Darvocet au cocktail pharmaceutique, ce qui aide à diminuer la douleur, mais je souffre de plus en plus de la baisse d’énergie et de libido (je prends toujours Crestor 10 mg).
Mon médecin me fait passer à Cymbalta 60 mg, Lorazepam 4mg et Darvocet (je prends toujours Crestor 10 mg).
Je commence à subir des crises d’anxiété et de panique (ce que je n’avais jamais subi en 56 ans). J’ai du annuler un voyage d’affaire parce que j’étais paniqué à l’idée de devoir prendre l’avion. J’ai pourtant pris l’avion durant toute ma vie adulte. Mon médecin ajoute Seroquill 100mg à mon mélange quotidien, augmente Cymbalta à 90mg, Lorazepam à 4mg et Darvocet (je prends toujours Crestor 10 mg).
Je ne perçois aucun changement, alors on me change encore de combinaison. Je prends maintenant Wellbutrin XL 150mg, Lorazepam 4mg et Darvocet (je prends toujours Crestor 10 mg).
Mon anxiété devient constante. Les crises de panique s’estompent, mais j’ai des sueurs, je suis faible, n’ai plus de libido, et je fais maintenant de l’insomnie. J’ai commencé à perdre l’appétit et perd rapidement du poids. Les douleurs musculaires et articulaires reviennent si j’oublie de prendre mon Darvocet. On augmente ma dose de Wellbutrin à 300mg, rajoute Aderall 30mg et commence à prendre du Ibuprofen 600mg (je prends toujours Crestor 10 mg).
Les symptômes empirent, alors je décide de changer de médecin. Le nouveau docteur arrête le traitement d’Adderall et de Wellbutrin et me prescript du Prozac 20mg et du Xanex 25mg comme remplacement. L’anxiété est maintenant intermittente, mais je continue à m’affaiblir, à maigrir, à n’avoir aucune énergie et à avoir des douleurs musculaires et articulaires. On augmente la dose du Prozac à 40 mg. Aucune amélioration.
Le nouveau médecin me donne du Paxil 20 mg. L’anxiété me prend moins souvent, mais tous les autres symptômes empirent. La dose de Paxil est augmentée à 40 mg. Mes crises d’anxiété s’évaporent presque complètement; je prends du Xanex à l’occasion pour m’aider à dormir. Par contre je me réveille toujours en sueurs et épuisé le matin venu. Ma faiblesse devient chronique et m’empêche de fonctionner normalement. En combinant ces problèmes avec une vue nouvellement embrouillée et la détérioration de ma capacité de compréhension, il est devenu impossible pour moi d’accomplir mes tâches au travail (je prends toujours Crestor 10 mg).
On m’envoie chez un psychiatre car j’ai tous les signes d’être en dépression. Le psy juge que je n’ai pas besoin de thérapie, que mes symptômes sont dus à un débalancement chimique, et me remet sur le Prozac 20 mg, remplace Xanex par Lunesta et me prescrit du Provigil 200mg. Mon anxiété revient à l’occasion; on me dit de prendre du Xanex si ça arrive. Ma capacité de compréhension semble revenir à la normale, mais je me sens de plus en plus faible et je maigris à vue d’œil. De plus mon mollet et mon pied droits deviennent régulièrement engourdis (je prends toujours Crestor 10 mg).
Ma partenaire de marche, une vendeuse de produits pharmaceutiques à la retraite, remarque que je bouette légèrement lors de nos marches. On discute de ma santé chancellante. Elle me demande si je prends des statines. Je lui réponds que je prends Crestor 10 mg. Elle veut ensuite savoir si on m’avait conseillé de prendre des suppléments de Co-Q10, vitamines B et vitamine C ; je lui réponds que non. Elle suggère que je commence à en prendre immédiatement et d’examiner la situation avec mon médecin au plus vite. Comme j’ai un rendez-vous chez le psy qui s’en vient, je décide de lui poser la question. Le psy semble d’accord avec mon amie et trouve étrange que personne ne m’ait conseillé de prendre ces suppléments. Il s’empresse toutefois de vanter les mérites de Crestor, en particulier pour la prévention de la maladie d’Alzheimer. Le psy augmente ma dose de Provigil à 300mg (je prends toujours Crestor 10 mg).
Deux jours plus tard, je m’effondre lors de notre marche matinale ; mes jambes et genoux étaient trop faibles pour me soutenir et mon pied droit est devenu paralysé. Après m’avoir reconduit chez moi de peine et de misère, mon amie me suggère de cesser de prendre Crestor (progressivement sur deux semaines, car un arrêt soudain me mettrait à risque de faire un ACV), de prendre plus du supplément CoQ10 et d’aller voir un médecin au plus vite. Je suis sensé partir en voyage d’affaire pendant 4 semaines et je ne peux vraiment pas manquer celui-ci après avoir dû annuler le dernier. Je décide quand même de suivre ses conseils. La douleur est atroce durant les 2 premières semaines ; je dois me gaver de Darvocet, hydrocodone et ibuprofen pour la soutenir. Je peux à peine marcher ou faire des tâches pourtant faciles.
Mes collègues trouvent que j’ai l’air de quelqu’un qui vient de faire une crise cardiaque. J’ai l’air mort, j’ai perdu énormément de poids, mes capacités mentales sont grandement diminuées et j’ai de la difficulté à bouger.
Les symptômes s’améliorent drastiquement au cours des 2 semaines qui suivent.
Durant mon voyage et depuis mon retour j’ai eu la chance de faire beaucoup de recherche sur internet. J’ai aussi parlé à des gens qui ont vécu une expérience similaire à la mienne avec les statines. Ce que j’ai trouvé est absolument épeurant. Des centaines et centaines d’histoires d’horreur concernant les statines. Des patients ignorants qui n’ont aucune idée que leurs symptômes (dépression, épuisement, douleurs) puissent être causés par les statines.
Après avoir partagé les résultats de mes recherches avec ma partenaire de marche, elle m’informe que les fabricants de ces médicaments sont au courant des effets secondaires de leurs produits, et qu’ils planifient même combiner les vitamines CoQ10, B et C directement avec les statines. Les compagnies pharmaceutiques commencent à peine à informer les médecins qu’ils devraient suggérer à leurs patients de prendre ces suppléments s’ils sont traités aux statines, me dit-elle. Elle m’informe aussi que ça pourrait me prendre de six mois à un an pour récupérer des effets secondaires que j’ai subis, mais que les suppléments allaient m’aider.
Dans toute cette histoire :
J’ai perdu
J’ai du supporter un épuisement absolu, une libido inexistante. J’avais perdu tout appétit, j’étais dépressif, pris d’anxiété, d’insomnie et douleurs atroces.
J’ai été diagnostiqué avec et/ou traité pour de l’anxiété généralisée, de la dépression, de l’arthrite, de l’insomnie, des dysfonctions érectiles. On m’a tâté, examiné, et finalement dit que je passais par les étapes normales du vieillissement. On m’a envoyé chez le psychiatre.
Je suis passé très près de perdre mon travail.
Tout ça pourquoi? Parce qu’un nombre, une statistique était un peu élevé au goût d’un médecin et que celui-ci a décidé que je devrais prendre des statines. Statines qui, je l’ai découvert lors de mes recherches approfondies, ne contribuent en rien à la diminution de la mortalité chez ceux qui les prennent.
Je suis revenu de mon voyage d’affaire depuis 5 jours et j’ai cessé de prendre du Crestor depuis 3 semaines déjà. Je prends mes suppléments en quantité adéquate et suis une diète beaucoup plus saine.
J’ai recommencé mes marches rapides tous les matins, mais je suis ankylosé comme si c’était la première fois. J’ai retrouvé 75% de l’usage de mon pied droit et ça s’améliore de jour en jour. Je n’ai qu’une douleur occasionnelle à la jambe.
Je me sens un peu mieux chaque jour. Je récupère mes forces physiques et mentales. Je suis par contre absolument terrifié à l’idée de retourner chez mon médecin, même si c’est simplement pour vérifier mon niveau de cholestérol. Je recherche maintenant un chiropraticien pour traiter la douleur que j’ai à la jambe.